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Phrases importantes / Ważne zdania

Les livres, dans ce mot tout mon monde est enchanté… Depuis longtemps, depuis toujours ils étaient là, si présents, si importants… Fragments du monde, proches et lointaines conversations, sentiments profonds et immenses rêves, j’empoignais tout cela dans cette géométrie de la vie, ce que les auteurs voulaient partager avec moi dans cet espace imprimé, dans leur et ma solitude… Car la lecture est le plus beau moment de solitude… Dans le silence de ma chambre, dans cette intimité tant de mots venaient vers moi, tant de sentiments et d’émotions traversaient ma tête, éveillaient mes pensées et attentes. Aujourd’hui, dans le silence d’une chambre, mon monde déjà adulte rencontre invariablement le monde littéraire, un invisible fil lie la vie, les années vécues et le mystère des mots lus sur les pages successives. Le besoin de lire, de toucher des pages en papier, de vivre ces instants calmes et importants : ce temps magique où ma pensée s’envolera incessamment dans d’autres dimensions pour revenir encore plus libre… Parfois il suffit d'une phrase, quelques mots pour se retrouver, pour se reconnaître, pour reconnaître ses pensées, pour que le cœur tremble car il a atteint l’essentiel… Je voudrais partager ici ces phrases importantes qui sont venues à moi avec mes lectures. Et plus tard d’autres paraîtront car encore tant de livres m’attendent... (Paris, le 9 décembre 2019)

 

Książki, w tym słowie cały mój świat jest zaklęty… Od dawna, od zawsze były one tak obecne, tak ważne… Fragmenty świata, dalekie i bliskie rozmowy, głębokie uczucia i wielkie marzenia, chwytałam to wszystko w tej geometrii życia, to czym autorzy chcieli się ze mną podzielić w tej drukowanej przestrzeni, w ich i mojej samotności… Bo czytanie jest najpiękniejszą chwilą samotności… W ciszy mojego pokoju, w tej intymności tyle słów przybywało do mnie, tyle uczuć i emocji przepływało przez moją głowę, budziło moje myśli i oczekiwania… Dzisiaj, w ciszy innego pokoju, mój dorosły już świat spotyka się niezmiennie z literackim światem, niewidzialną nicią łączą się życie, przeżyte lata i tajemnica słów przeczytanych na kolejnych stronach. Potrzeba czytania, dotykania papierowy stron, przeżywania tych cichych i ważnych chwil : ten magiczny czas gdzie myśl moja będzie nieustannie wznosić się w inne wymiary aby powrócić wolniejsza… Czasami wystarczy jedno zdanie, kilka słów aby odnaleźć się, rozpoznać siebie, rozpoznać  swoje myśli, aby serce zadrżało, bo do najistotniejszego dotarło… Chciałabym się tutaj podzielić tymi ważnymi zdaniami, które przyszły do mnie razem z moimi lekturami. I później pojawią się inne, ponieważ jeszcze tyle książek na mnie czeka... (Paryż, 9 grudzień 2019)

Marcel Proust, A la recherche du temps perdu

 

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était plus allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme 7 après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.»

Du côté de chez Swann, Ed. Gallimard, 1999

Romain Gary,  Les cerfs-volants 

Elle avait un visage aux traits si fins qu'on avait envie de la prendre au creux de la main et une vivacité harmonieuse dans chaque mouvement qui m'avait permis d'avoir une très bonne note à mon bac de philo. J'avais choisi l'esthétique à l'oral et l'examinateur, excédé sans doute par une journée de travail, m'avait dit :

- Je ne vous poserai qu'une question et je vous demande de me répondre par un seul mot. Qu'est-ce qui caractérise la grâce ?

Je pensai à la petite Polonaise, à son cou, à ses bras, au vol de sa chevelure, et je répondis sans hésiter :

- Le mouvement.

J'eus un dix-neuf. Je dois mon bac à l'amour.

Ed. Gallimard, Folio, 2022, p. 30

 

Romain Gary, Latawce

Wciąż widziałem jej twarz o rysach tak delikatnych, że chciało się ją zamknąć w dłoni, i tak harmonijnie żywą w każdym ruchu, że dzięki niej uzyskałem notę bardzo dobrą na maturze z filozofii. Wybrałem ustny z estetyki, a egzaminator, zapewne wyczerpany długim dniem pracy, powiedział:

- Zadam ci tylko jedno pytanie i proszę, abyś odpowiedział mi jednym jedynym słowem. Co charakteryzuje wdzięk?

Pomyślałem o mojej małej Polce, o jej szyi, ramionach, falujących włosach, i odrzekłem bez wahania:

- Ruch.

Dostałem dziewiętnastkę. Maturę zawdzięczam miłości.

 

Tłum. Krystyna Szeżyńska-Maćkowiak, wyd. Prószyński i S-ka, 2020, str.11

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Paul Auster, Au pays des choses dernières, le voyage d'Anna Blume 

Lorsque l'espérance s'est enfuie, lorsqu'on découvre qu'on a même cessé d'espérer que l'espérance soit possible, on a tendance à remplir des espaces vides par des rêves, des petites pensées enfantines et des histoires qui aident à tenir.

Actes Sud, Babel, 1993, p. 19

 

Paul Auster, W kraju rzeczy ostatnich 

Ale kiedy znikła wszelka nadzieja, kiedy porzuciłeś już nawet nadzieję na cień nadziei, wypełniasz pustkę marzeniami, dziecinnymi myślątkami, opowiadasz sobie bajeczki, żeby jednak wytrwać/

Tłum. Michał Kłobukowski

Callista Buchen, Zatroszczyć się

Siedzę z moim smutkiem, Matkuję mu. Trzymam jego małą, ciepłą dłoń. Nie mówię mu „ciii, spokojnie”. Nie mówię, że wszystko jest w porządku. Czekam, aż skończą się uczucia. Potem wstajemy i idziemy myć naczynia. Otwieramy drzwi sypialni, przeskakujemy skrzypienia w podłodze i całujemy dzieci. Jesteśmy obolali od tego smutku, jakbyśmy wrócili z biegu, jakbyśmy trenowali do maratonu.  Jestem z tobą przez cały czas, mówi mój smutek szepcząc, a potem idziemy opłukać twarz wodą i przeciągamy się, jeden duży cień i jeden mały.

Tłum. Joanna Delalande

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Callista Buchen, Taking Care

 

I sit with my grief. I mother it. I hold its small, hot hand. I don’t say, shhh. I don’t say, it is okay. I wait until it is done having feelings. Then we stand and we go wash the dishes. We crack open bedroom doors, step over the creaks, and kiss the children. We are sore from this grief, like we’ve returned from a run, like we are training for a marathon. I’m with you all the way, says my grief, whispering, and then we splash our face with water and stretch, one big shadow and one small.

Ernest Hemingway, Paris est une fête

Quand nous rentrâmes à Paris, le temps était sec et froid et délicieux. La ville s’était adaptée à l’hiver, il y avait du bon bois en vente chez le marchand de bois et de charbon, de l’autre côté de la rue, et il y avait des braseros à la terrasse de beaucoup de bons cafés pour tenir les consommateurs au chaud. Notre propre appartement était chaud et gai. Dans la cheminée nous brûlions des boulets, faits de poussière de charbon agglomérée et moulée en forme d’œufs, et dans les rues la lumière hivernale était merveilleuse. On s’habituait à voir se détacher les arbres dépouillés sur le fond du ciel, et l’on marchait sur le gravier fraîchement lavé, dans les allées du Luxembourg, sous le vent sec et coupant. Pour qui s’était réconcilié avec ce spectacle, les arbres sans feuilles ressemblaient à autant de sculptures, et les vents d’hiver soufflaient sur la surface des bassins et les fontaines soufflaient leurs jets d’eau dans la lumière brillante. Toutes les distances nous paraissaient courtes, à notre retour de la montagne.

Editions Gallimard, 2011, p.44

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Photo: Oscar Luparia

 

Dino Buzzati, Le Désert des Tartares 

Le vent s'acharne sur le splendide manteau de l'officier et l'ombre bleue, sur la neige, s'agite, elle aussi, comme un drapeau. La sentinelle se tient immobile. La lune avance, avance, lentement mais sans perdre un seul instant, impatiente d'atteindre l'aube. "Toc, toc" fait le cœur de Giovanni Drogo dans sa poitrine. 

Ed. Pocket, 2020, p.88 

 

Dino Buzzati, Pustynia Tatarów

Wiatr targa wspaniałym płaszczem oficera i nawet błękitny cień na śniegu powiewa jak sztandar. Wartownik stoi nieruchomo. Księżyc płynie powoli, ale bez ustanku, niecierpliwie wyglądając świtu. Pik, pik, bije serce w piersi Giovanniego Droga.

Dino Buzzati, Le Désert des Tartares 

Cependant, le temps passait, toujours plus rapide ; son rythme silencieux scande la vie, on ne peut s’arrêter même un seul instant, même pas pour jeter un coup d’œil en arrière. « Arrête ! Arrête ! » voudrait-on crier, mais on se rend compte que c’est inutile. Tout s’enfuit, les hommes, les saisons, les nuages ; et il est inutile de s’agripper aux pierres, de se cramponner au sommet d’un quelconque rocher ; les doigts fatigués se desserrent, les bras retombent inertes, on est toujours entraîné dans ce fleuve qui semble lent, mais qui ne s’arrête jamais.

Ed. Pocket, 2020, p.222

Dino Buzzati, Pustynia Tatarów

Czas upływał, życie bezgłośnie odmierzało jego rytm, coraz szybszy i nie można się było zatrzymać ani na chwilę, nawet rzucić okiem do tyłu. „Zatrzymaj się, zatrzymaj!", chciałoby się krzyknąć, ale wiadomo, że to nic nie pomoże. Wszystko przemija: ludzie, pory roku, chmury i me pomaga chwytanie się kamieni, trzymanie się na szczycie jakiejś skały, gdyż zmęczone palce rozwierają się, ramiona słabną bezwładne i znów porywa nas rzeka, która sprawia wrażenie powolnej, ale nigdy się nie zatrzymuje.

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Italo Calvino, Si une nuit d’hiver un voyageur 

 

(Commencer. C’est toi qui l’as dit, Lectrice. Mais comment déterminer le moment précis où commence une histoire ? Tout a déjà commencé bien avant., la première ligne de la première page de chaque roman renvoie à quelque chose qui s’est déjà passé hors du livre. Ou bien la véritable histoire est celle qui commence dix ou cent pages plus loin et tout ce qui précède n’est qu’un prologue. Les vies des individues de l’espèce humaine forment un entrelacs continu, dans lequel toute tentative d’isoler un morceau de vécu qui ait un sens séparément du reste – par exemple ; la rencontre entre deux personnes qui deviendra décisive pour chacune d’entre eux – doit tenir compte que chacun des deux porte avec lui un tissu de faits, de milieux, d’autres personnes, et que de leur rencontre dériveront à leur tour d’autres histoires qui se sépareront de leur histoire commune.)

 Editions Gallimard, collection Folio, 2019, p. 216

Italo Calvino,  Jeśli zimową nocą podróżny 

(Zaczynać. Sama to powiedziałaś, Czytelniczko. Ale jak można dokładnie wyodrębnić chwilę, w której coś się zaczyna? Wszystko rozpoczęło się już wcześniej, pierwsza linijka pierwszej strony każdej powieści odsyła do czegoś, co wydarzyło się poza książką. Lub też prawdziwa opowieść zaczyna się po dziesięciu czy stu stronach, a wszystko to, co ją poprzedza, jest jedynie do niej prologiem. Poszczególne istnienia jednostek rodzaju ludzkiego tworzą nieprzerwany splot, każda zaś próba wydzielenia z niego cząstki doznań, które miałyby znaczenie w oderwaniu od całości — na przykład spotkanie dwojga osób, decydujące dla obojga — musi liczyć się z tym, że każde z nich holuje za sobą pasmo wydarzeń, miejsc, innych ludzi, a z ich spotkania wezmą początek inne historie, które oddzielą się od ich wspólnej historii.)

tłumaczenie Anna Wasilewska

Italo Calvino, Si une nuit d’hiver un voyageur 

 

Certains jours, chaque chose que je vois me semble chargée de significations : des messages qu’il me serait difficile de communiquer à d’autres, de définir, de traduire en mots, mais qui, pour cette raison même, m’apparaissent comme décisifs. Ce sont des annonces ou des présages qui concernent à la fois moi et le monde : et pour ce qui me concerne, ils ne portent pas sur les événements extérieurs de mon existence, mais sur ce qui arrive à l’intérieur, au fond ; quant au monde, non pas un fait particulier, mais la manière générale d’être de tout. Vous comprendrez donc qu’il m’est bien difficile d’en parler, sauf par allusion.

Editions Gallimard, collection Folio, 2019, p. 80

 

Italo Calvino,  Jeśli zimową nocą podróżny 

Są dni, kiedy każda widziana rzecz wydaje mi się brzemienna w znaczenia, w przesłania, które trudno przekazać mi innym, określić, przełożyć na słowa, chociaż właśnie dlatego sprawiają one wrażenie ostatecznych. Te informacje lub przestrogi dotyczą mnie, a zarazem świata; mnie dotyczą nie w sferze zewnętrznych wydarzeń, lecz tego, co dzieje się wewnątrz, w głębi mojego istnienia, i nie dotyczą one poszczególnych przypadków świata, lecz ogólności w sposobie jego istnienia. Pojmujecie zatem, że trudno mi o tym mówić inaczej niż za pośrednictwem pewnych sygnałów.

tłumaczenie Anna Wasilewska

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Colette

Tout ce qui m’a étonnée dans mon âge tendre m’étonne aujourd’hui bien davantage. L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre. 

 

Colette

Wszystko, co mnie zadziwiało w młodych latach, zadziwia mnie jeszcze bardziej dzisiaj. Godzina końca odkryć nigdy nie wybija. Świat jest mi nowy kiedy budzę się każdego ranka i nie przestanę kwitnąć tylko po to, aby przestać żyć. 

Tłum. Joanna Delalande

Maxence Fermine, Neige 

La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers.

Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu.

Il porte un nom. Un nom d’une blancheur éclatante.

Neige. 

Ed. Seuil, 2001, p. 15

Maxence Fermine, Śnieg 

Śnieg to poemat. Wiersz spadający z chmur w białych i lekkich płatkach.

Ten wiersz pochodzi z ust nieba, z ręki Boga.

Ma imię. Imię olśniewającej bieli.

Śnieg. 

Tłum. Joanna Delalande

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Cesare Pavese,  Entre femmes seules 

Quand j’étais enfant, j’enviais les femmes comme Momina, comme Mariella et les autres, je les enviais et je ne savais pas qui elles étaient. Je les imaginais libres, admirées, maîtresses du monde. Quand j’y pensais maintenant, je n’aurais échangé ma place avec aucune d’entre elles. Leur vie me semblait une niaiserie, d’autant plus niaise qu’elles ne se rendaient pas compte qu’elle l’était. Mais pouvaient-elles faire autrement ? A leur place aurais-je agi autrement ?

« Œuvres », Ed. Gallimard, Quarto, 2008, p. 1203

 

Cesare Pavese, Wśród kobiet samych

Jako dziecko pragnęłam być kobietą taką jak Momina, Mariella i inne, zazdrościłam im i nie wiedziałam, kim one są. Wyobrażałam je sobie jako wolne, podziwiane, władczynie świata. Kiedy teraz o tym myślałę, nie zamieniłabym się swoim miejscem z żadną z nich. Ich życie wydawało mi się głupotą, tym bardziej głupią, że nie zdawały sobie z tego sprawy. Ale czy mogłyby zrobić inaczej? Czy postąpiłabym inaczej na ich miejscu?

Tłum. Joanna Delalande

Edward Stachura, Nocna jazda pociągiem

To samo już nig­dy nie będzie. ­Już się nie wró­ci. Może być le­piej albo gorze­j. Raczej gorze­j. Wolę tak mów­ić i nawet tak ­uważać, bo nadz­ieja mogłaby mn­ie trochę osłab­ić, zmylić mnie­. Nadzieja jest­ niedobra. Wiar­a jest dobra. N­ajlepsza. Ja wł­aśnie wierzę ni­ezmiernie. Ze wszystkich moich­ głębin. Wierzę­, że ktoś mnie ­kiedyś odkryje,­ moje dobre ser­ce, mój język j­eden, a nie dwa­. Ktoś mnie kie­dyś doceni całe­go jaki jestem ­prosty. Zawsze ­w to wierzyłem.­ Od samego pocz­ątku.

"Opowiadania", Wydawnictwo C&T, 2001

 

Edward Stachura, Night train ride

The same will never happen again. It will never come back anymore. It may be better or worse. Rather worse. I prefer to say that and even be careful, because hope might weaken me a bit, confuse me. Hope is not good. Faith is good. The best. I just believe extremely. From all my depths. I believe that someone will discover me someday, my good heart, my one tongue, not two. Maybe someday someone will appreciate me all, how simple I am. I always believed it. From the very beginning.

Transl. Joanna Delalande

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John Keats, Letters to Fanny Brawne 

July 8th, 1819

My sweet girl,


Your Letter gave me more delight, than any thing in the world but yourself could do; indeed I am almost astonished that any absent one should have that luxurious power over my senses which I feel. Even when I am not thinking of you I receive your influence and a tenderer nature steeling upon me. All my thoughts, my unhappiest days and nights have I find not at all cured me of my love of Beauty, but made it so intense that I am miserable that you are not with me: or rather breathe in that dull sort of patience that cannot be called Life. I never knew before, what such a love as you have made me feel, was; I did not believe in it; my Fancy was affraid of it, lest it should burn me up. But if you will fully love me, though there may be some fire, 'twill not be more than we can bear when moistened and bedewed with Pleasures. You mention 'horrid people' and ask me whether it depend upon them whether I see you again. Do understand me, my love, in this. I have so much of you in my heart that I must turn Mentor when I see a chance of harm befalling you. I would never see any thing but Pleasure in your eyes, love on your lips, and Happiness in your steps. I would wish to see you among those amusements suitable to your inclinations and spirits; so that our loves might be a delight in the midst of Pleasures agreeable enough, rather than a resource from vexations and cares. But I doubt much, in case of the worst, whether I shall be philosopher enough to follow my own Lessons: if I saw my resolution give you a pain I could not. Why may I not speak of your Beauty, since without that I could never have lov'd you. I cannot conceive any beginning of such love as I have for you but Beauty. There may be a sort of love for which, without the least sneer at it, I have the highest respect and can admire it in others: but it has not the richness, the bloom, the full form, the enchantment of love after my own heart. So let me speak of your Beauty, though to my own endangering; if you could be so cruel to me as to try elsewhere its Power. You say you are afraid I shall think you do not love me - in saying this you make me ache the more to be near you. I am at the diligent use of my faculties here, I do not pass a day without sprawling some blank verse or tagging some rhymes; and here I must confess, that, (since I am on that subject,) I love you the more in that I believe you have liked me for my own sake and for nothing else. I have met with women whom I really think would like to be married to a Poem and to be given away by a Novel. I have seen your Comet, and only wish it was a sign that poor Rice would get well whose illness makes him rather a melancholy companion: and the more so as so to conquer his feelings and hide them from me, with a forc'd Pun. I kiss'd your Writing over in the hope you had indulg'd me by leaving a trace of honey - What was your dream? Tell it me and I will tell you the interpretation threreof.

Ever yours, my love!
John Keats.


Do not accuse me of delay - we have not here any opportunity of sending letters every day. Write speedily.

Richard Powers  L’Arbre-Monde 

« Tu m’as donné quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer avant de te connaître. Comme si je connaissais le mot « livre » et que tu m’en avais mis un entre les mains. Je connaissais le mot « jeu », et tu m’as appris à jouer. Je connaissais le mot « vie », et soudain tu es apparue en disant : « Oh ! Voilà ce que c’est »

Ed. Cherche midi, 2018, p.84

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Sándor Márai, Żar

„ Krystyna od wewnątrz była dzika, nie do oswojenia (…) Wniosła nie tylko swoją młodość, nie. Wniosła namiętność i hardość, suwerenną świadomość bezwzględnych uczuć. Nie widziałem od tamtego czasu człowieka, który umiałby, jak ona, całym sobą reagować na wszystko, co daje mu świat i życie: na muzykę, na poranny spacer w lesie, na zapach i barwę kwiatu, na czyjeś rozumne i właściwe słowa. Nikt tak nie potrafił dotknąć szlachetnej tkaniny czy zwierzęcia jak Krystyna. Nie znałem nikogo, kto umiałby tak cieszyć się pospolitymi darami życia jak ta kobieta: ludzie i zwierzęta, gwiazdy i książki, wszystko ją ciekawiło, ale nie ciekawością zarozumiałej sawantki, nie, ona zbliżała się do wszystkiego, co świat może pokazać i ofiarować, z bezstronną radością istoty cieszącej się darem życia. Jakby ją, osobiście, obchodziło każde ziemskie stworzenie, rozumiesz?...”

tłumaczenie Feliks Netz, Spółdzielnia Wydawnicza „Czytelnik“, 2006 i Trident eBooks, str. 82

Sándor Márai, Les Braises

« Au fond, elle est toujours restée une petite sauvage. (…) D’ailleurs, elle n’apportait pas seulement sa jeunesse, mais aussi la passion, l’orgueil et la fierté souveraine de ses sentiments libres de toute contrainte. De ma vie, je n’ai rencontré une autre personne possédant une compréhension aussi parfaite que celle de Christine pour toutes les manifestations de la vie, pour la musique, pour une promenade, le matin, dans la forêt qui s’éveille, pour la couleur et le parfum d’une fleur, pour les paroles intelligentes, justes qu’on lui adressait. Personne ne savait toucher ni manier une belle étoffe ou un jeune animal aussi parfaitement qu’elle. Personne qui sût, comme elle, se réjouir des choses les plus simples de la vie. Hommes et bêtes, astres du ciel et livres, bref tout parvenait à la toucher. Mais elle n’affectait pas un intérêt prétentieux et ne truffait pas sa conversation de citations techniques recueillies dans les livres, comme le font les bas-bleus. Elle accueillait, au contraire, tout ce que la vie pouvait lui offrir avec la joie candide d’un enfant. J’avais constamment l’impression qu’elle avait des attaches personnelles avec les manifestations du monde entier… Comprends-tu cela ? »

Le Livre de Poche, 2013, p.181

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Patrick Modiano, Encre sympathique

« Il suffisait que cette pensée me visite quelques heures, où même quelques minutes, pour qu’elle ait son importance. Dans le tracé assez rectiligne de ma vie, elle était question demeurée sans réponse. Et si je continue d’écrire ce livre, c’est uniquement dans l’espoir, peut-être chimérique, de trouver une réponse. Je me demande : Faut-il vraiment trouver une réponse ? J’ai peur qu’un fois que vous avez toutes les réponses votre vie se referme sur vous comme un piège, dans le bruit que font les clés des cellules de prison. Ne serait-il pas préférable de laisser autour de soi des terrains vagues où l’on puisse s’échapper ? »

Editions Gallimard, 2019, p. 101

Marcel Proust, W poszukiwaniu straconego czasu

 

„Przez długi czas kładłem się spać wcześnie. Niekiedy, ledwiem zgasił świecę, oczy zamykały mi się tak prędko, że nie zdążyłem powiedzieć sobie: „Zasypiam”. I w pół godziny potem myśl, że czas byłby zasnąć, budziła mnie; chciałem odłożyć książkę, którą, zdawało mi się, że trzymam jeszcze w ręce, i zgasić światło; nie przestałem, śpiąc, zastanawiać się nad tym, com przeczytał; ale te refleksje przybierały charakter nieco odrębny; zdawało mi się, że to ja sam byłem tym, o czym mówiła książka: kościołem, kwartetem, rywalizacją Franciszka I z Karolem V. Przeświadczenie to trwało jeszcze kilka sekund po przebudzeniu; nie raziło mego rozumu, ale ciążyło mi jak łuska na oczach i nie pozwalało im uświadomić sobie, że świeca już się nie pali. Następnie świadomość ta zaczynała mi być niezrozumiała, niby po metempsychozie myśli z poprzedniego istnienia; treść książki odrywała się ode mnie, mogłem wrócić do niej albo nie; natychmiast odzyskiwałem wzrok i czułem się bardzo zdziwiony, że widzę dokoła siebie ciemność słodką i kojącą dla oczu albo bardziej może jeszcze dla ducha, któremu wydawała się rzeczą bez przyczyny, niezrozumiałą, rzeczą naprawdę ciemną. Pytałem sam siebie, która może być godzina; słyszałem gwizd pociągów, który — bliższy lub dalszy — jak śpiew ptaka w lesie, uwydatniając odległości, określał mi rozmiar pustkowia, kędy podróżny spieszy do najbliższej stacji: ścieżka, którą idzie, wyryje się w jego pamięci dzięki podnieceniu zrodzonemu z nieznanej okolicy, z niezwyczajnych czynności, z niedawnej rozmowy i z pożegnań w kręgu obcej lampy, biegnących za nim w ciszy nocnej — z bliskiej wreszcie słodyczy powrotu.”

W stronę Swanna", tłumaczenie Tadeusz Żelenski (Boy), Wyd. Prószynski i S-ka, Warszawa 2000

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Marcel Proust, A la recherche du temps perdu

 

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison, mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était plus allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme 7 après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.»

Du côté de chez Swann, Ed. Gallimard, 1999

Olga Tokarczuk, Joanna Concejo, Zgubiona dusza 

 

„ - Gdyby ktoś umiał spojrzeć na nas z góry, zobaczyłby, że świat jest pełen ludzi biegających w pośpiechu, spoconych i bardzo zmęczonych, oraz ich spóźnionych, pogubionych dusz, które nie mogą nadążyć za swoimi właścicielami. Robi się z tego wielkie zamieszanie, dusze tracą głowę, a ludzie przestają mieć serce. Dusze wiedzą, że zgubiły swojego właściciela, lecz ludzie często w ogóle nie zdają sobie sprawy, że zgubili własną duszę. ”

 

Wydawnictwo Format, Wrocław, 2017

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Patrick Modiano, Souvenirs dormants


«  "Vous en avez de la mémoire"

Oui, beaucoup... Mais j'ai aussi la mémoire de détails de ma vie, de personnes que je me suis efforcé d'oublier. Je croyais y être parvenu et sans que je m'y attende, après des dizaines d'années, ils remontent à la surface, comme des noyés, au détour d'une rue, à certaines heures de la journée.»

 

Ed. Gallimard, 2017, p. 69

Joanna Bator, Purezento

„ - Zdarzają się rzeczy, które nie czynią nas silniejszymi, nawet jeśli przeżyjemy. Chcemy wierzyć, że czas nas uleczy sam z siebie. Ale czas nie jest lekarstwem, jeśli pozostajemy bierni. Wtedy po prostu upływa, obojętny. Kintsugi pokazuje nam, jak objąć nasze uszczerbki, pękniecia i rysy. Nasze rany. Słabość i ułomność. Naszą kruchość i przemijalność. Jeśli się postaramy, możemy stworzyć nową całość z rozbitych części i łączących je blizn. Blizny po bólu, cierpieniu spowodowanym utratą, doznanych upokorzeniach są widoczne. Takie pozostaną. Do końca. Nie ukrywamy ich w poczuciu sztucznej doskonałości. Niedoskonałość i przemijanie to część tego, kim jesteśmy. Część naszej podróży. I to właśnie jest piękne.”

Wydawnictwo Znak, Kraków 2017, str. 159

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